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CIAP de Pointe-à-Pitre

Maire de Pointe-à-Pitre, Guadeloupe • 97110

2013 - concours perdu

L’opération consiste en
la création d’un centre d’interprétation
de l’Architecture & 
du Patrimoine tourné vers l’habitant du territoire et l’adolescent au sein
du Pavillon de la ville à Pointe à Pitre, Ville d’Arts et d’Histoire 
Ce lieu fédérateur devra offrir au public les clés
de lecture et
de compréhension
de l’évolution urbaine & architecturale de la ville de Pointe à Pitre.

L’équipe s’est créée avec la volonté de répondre au mieux à la problématique de rendre ce lieu familier et fidèle à l’identité du territoire.

La réhabilitation intérieure, la mise au norme des bâtiments devront être pensées parallèlement à mise en place d’une scénographie permanente et  temporaire en vu de répondre au mieux à l’adéquation bâtiment et contenu. 

 

Le projet

Le pavillon de la ville est situé entre la Place de la Victoire, très empruntée par la population et très vivante et la Place Coubeyre très calme et administrative entourée du tribunal et de l’église.

Le bâtiment place de la victoire est asphyxié par la présence de l’annexe le long de sa façade Sud. 

Côté Place Coubeyre au contraire la façade est monumentale ouverte sur le jardin malgré l’annexe existante qui empiète par son emprise au sol sur la façade & interfère avec la symétrie architecturale du bâtiment.

 

Le projet doit permettre de dégager le bâtiment afin qu’il retrouve sa symétrie, qu’il respire, qu’il soit facilement identifiable et emprunté de toutes parts.

  • Les 2 annexes sont démolies. Place de la Victoire, la grille se prolonge à la place du pignon de l’ancienne annexe. La façade sud du bâtiment principal respire. Le bâtiment reprend de son ampleur, et se détache des limites de la parcelle. 

  • Les 4 façades sont alors totalement accessibles. Le pavillon est visible dans son ensemble. Il retrouve de sa monumentalité. L’entrée Place de la Victoire est redéfinie, le lien avec la Place Coubeyre est lisible de part la perméabilité visuelle créée latéralement et frontalement à travers les ouvertures.

 

Place Coubeyre, le long du mur mitoyen en limite séparative, une annexe est reconstruite en bois. Contrairement à l’ancienne annexe, son emprise au sol est limitée afin de ne pas interférer et empiéter sur la façade du pavillon.

  • Au RDC, les ateliers pour enfants sont ouverts sur le jardin avec un espace extérieur protégé.

  • Au R+1 le dépôt est facilement accessible par une circulation vertical (escalier et monte handicapé) et relié horizontalement au Pavillon par une passerelle le long du mur mitoyen. Ce dernier est végétalisé. Il se prolonge jusqu’à la place des victoires, lien entre l’architecture et le paysage, entre la bâtiment existant et le bâtiment projeté. L’espace est plus technique, il s’efface.

 

L’esthétique de l’annexe est moderne, elle rompt avec l’architecture classique du pavillon tout en respectant le PLU, les pentes de toit, la hauteur… afin de s’en détacher. L’annexe est néanmoins par ses proportions, ses verticalités et ses matériaux en adéquation avec l’existant.

Un espace buvette avec kiosque permet à tous visiteurs ou non de venir se désaltérer et profiter du calme, de la quiétude du lieu. Le Pavillon devient un équipement de proximité ouvert sur la ville qui peut par cet aménagement pénétrer dans le jardin.

 

L’accueil s’effectue dans l’axe de l’entrée Place Coubeyre. Il est relié à la Place de la Victoire par une continuité visuelle créée par les ouvertures, du lettrage comme fil conducteur et par une fresque qui se déploie sur le muret périphérique jusqu’à l’accueil. Il communique avec le prologue et l’espace d’exposition temporaire. Le sol étant très beau nous proposons plutôt que de poser du parquet, la restauration du sol patrimonial et la pose en plafond d’un gril d’éclairage qui permettra une modularité complète des salles. A l’étage l’exposition permanente s’ouvre sur les coursives afin de garder continuellement un lien avec la ville qui nous entoure et de re situer le bâtiment dans son contexte urbain. Des lutrins sont disposés sur les gardes corps afin de donner des informations sur ce que l’on voit : église, tribunal, statue. 

 

À l’étage sous les combles l’administration s’ouvre sur l’espace commun du palier par une façade vitrée munie d’occultants

 

 

 

Coût de l’étude :

Maître d’ouvrage : 

Maîtrise d’oeuvre : 

 

BET :

Programme : 

Surface : 

132 000 € HT, valeur 13

Mairie de Pointe-à-Pitre

L'Atelier Florence Le Gall, architecte/scénographe

BIEB

Concours perdu, 2009

N/A-

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